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samedi 17 février 2018

Tous ceux qui errent ne sont pas perdus ~ Not all who wander all lost

Tout ce qui est or ne brille pas,
Tout ceux qui errent ne sont pas perdus,
Le vieux qui est fort ne dépérit point.
Les racines profondes ne sont pas atteintes par le gel.
Des cendres, un feu s'éveillera.
Des ombres, une lumière jaillira;
Renouvelée sera l'épée qui fut brisée,
Le sans-couronne sera de nouveau roi.

All that is gold does not glitter,
Not all those who wander are lost;
The old that is strong does not wither,
Deep roots are not reached by the frost.
From the ashes, a fire shall be woken,
A light from the shadows shall spring;
Renewed shall be blade that was broken,
The crownless again shall be king.

J.R.R Tolkien


lundi 16 janvier 2012

OM shanti, shanti, shanti



" Corps et esprit en parfaite harmonie,
je vous envoie mon cœur avec le son de cette cloche.
Que tous les êtres vivants qui m’entendent
Sortent du monde de l’oubli, de l’anxiété, et de la souffrance
Qu’ils se libèrent enfin et touchent la paix présente en leur cœur

Que le son de cette cloche pénètre profondément dans le cosmos,
Jusqu’aux régions lointaines dominées par la peur et les ténèbres.
Que tous les êtres vivants puissent entendre la voix de l’Eveillé.
Que toute peine quitte leur âme
Que la fleur de la compréhension éclose dans leur cœur
Et que tous transcendent la souffrance et la mort

Au son de cette cloche,
je sens que les afflictions en moi commencent à se dissoudre.
Mon esprit est calme, mon corps est détendu.
Un sourire nait sur mes lèvres.

Me concentrant sur le son de la cloche,
ma respiration consciente me ramène à ma vrai demeure.
Dans le jardin de mon cœur,
la paix éclot comme une fleur."

dimanche 11 décembre 2011

Et si?

Et si?



l'éveil, l'illumination, revenaient

à rire avec tous les "moi" et les "je"
à sourire avec le ❤ coeur ❤ du jeu des "je", du mental, de la comédie humaine
et à laisser échapper un rire monumental qui résonnerait dans l'univers tel un mantra

Ha ha ha aaa...


Et si?
l'éveil, l'illumination revenaient

à ressentir de la joie, de la légèreté, de l'innocence
et à aller ici et là le coeur humble, à l'écoute et rempli de compréhension, de compassion et d'Amour envers toute expression de Vie

Boom boom boom ❤❤❤

A suivre...

NAMASTE

lundi 5 décembre 2011

Qui lisez-vous ?

Aimer quelqu'un, c'est le lire.



C'est savoir lire toutes les phrases qui sont dans le coeur de l'autre, et en lisant le délivrer. C'est déplier son coeur comme un parchemin et le lire à haute voix, comme si chacun était à lui-même un livre écrit dans une langue étrangère.
Il y a plus de texte écrit sur un visage que dans un volume de la Pléiade et, quand je regarde un visage, j'essaie de tout lire, même les notes en bas de page.
Je pénètre dans les visages comme on s'enfonce dans un brouillard, jusqu'à ce que le paysage s'éclaire dans ses moindres détails...

Lire ainsi l'autre, c'est favoriser sa respiration, c'est-à-dire le faire exister.
Peut être que les fous sont des gens que personne n'a jamais lus, rendus furieux de contenir des phrases qu'aucun regard n'a jamais parcourues. Ils sont comme des livres fermés...

Mais la plupart du temps, la lecture de l'autre reste très superficielle et on ne se parle pas vraiment.
Peut être que chacun de nous est comme une maison avec beaucoup de fenêtres. On peut appeler de l'extérieur et une fenêtre ou deux vont s'éclairer, mais pas toutes. Et parfois, exceptionnellement, on va frapper partout et ça va s'éclairer partout, mais ça, c'est extrêmement rare.

Quand la vérité éclaire partout, c'est l'amour.

Christian Bobin - La lumière du monde (la joie sans cause)



"On transforme sa main en la mettant dans une autre." Paul Éluard

samedi 19 novembre 2011

"Tu es...

...aimable, tu es belle, tu es une merveilleuse créature de l’Univers”



"Le premier pas est: acceptez-vous tel que vous êtes; laissez tomber tout les: "je devrais". Ne portez aucun "il faudrait, je devrais" dans votre coeur ! Vous n'avez pas à être quelqu'un d'autre; la vie ne s'attend pas à ce que vous fassiez quelque chose qui ne vous appartient pas. Vous avez simplement à être vous-même. Détendez-vous et soyez simplement vous-même. Soyez respectueux envers votre individualité et ayez le courage de signer avec votre propre signature; ne continuez pas à copier les signatures des autres.

Lorsque vous n'essayez pas de devenir un autre, alors vous vous détendez simplement; alors une grâce surgit, alors vous êtes plein de grandeur, de splendeur, d'harmonie... parce qu'il n'y a alors aucun conflit ! Nulle part où aller, rien à se battre contre; rien à forcer, à vous imposer violemment à vous-même. Vous devenez innocent.

Dans cette innocence, vous ressentirez compassion et amour pour vous-même."
Osho



"C'est en se prenant soi-même dans ses bras qu'on étreint le monde entier."
Goethe

mardi 11 octobre 2011

Artistes de la Vie/ Life is a playground


Bob Marley - Forever Loving Jah Rehearsal par Julos77

RIEN n'est tout à fait/ ALL is neither completely


Ni/ Nor


Beaucoup est/ A lot is


Et la vie est faite de toutes ces/ And Life is made of all those


TOUT est/ All is


Puisse toute expression de Vie/ May all expression of Life
aimer/ Love
et/ And
être aimée/ be loved

Que l'Univers vibre d'Amour ***/ May the Universe vibrates with Love
Que notre karma soit celui de l'Amour/ Love should be our Karma

OM

"La Vie c'est comme une boîte de Chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber."
My momma always said, "Life was like a box of chocolates. You never know what you're gonna get." Forrest Gump

"J'ai été invitée à la fête de la vie et j'ai joué tant que j'ai pu."
"I was invited to the playground of Life and I played as heartily as I could"

"En me réveillant, ce matin, je souris. Vingt-quatre heures toutes neuves se tiennent devant moi." Thich Nhat Hanh

mardi 14 juin 2011

Retour à l'expéditeur: Lettre à moi-même, au Soi



Mon cher enfant,

Sors de l'ombre, calme-toi et viens là. Dans mes bras ou juste à côté.
Écoute-moi.

Je sais combien tes premiers pas ont pu être chamboulés. Certains recevront directement et pleinement l'énergie, la vibration de l'Amour, d'autres ne seront pas en mesure de les capter.

L'enfant se recroqueville, ses yeux se brouillent, des larmes commencent à perler à ses yeux:
Pourquoi? balbutie-t'il.

Il semble que ce soit ton chemin, tu l'as choisi pour apprendre.

Je ne comprends pas, cela me fait mal! Pourquoi choisir ce chemin?

Je n'ai pas de réponse "exacte" pour toi.

Ce que je sais, c'est que j'aime tout en toi, ton ombre et ta lumière, ta colère et ta douceur, ta tristesse et ta joie, ton Ha et ton Tha, ta dualité.
Je sais que tu as besoin de les exprimer, comme pour les expier et envers et contre tout je te vois ENTIER.

Ta voix sera ta voie, ton expression ton expression de Vie.
Il y aura des lignes droites, des envolées, du "sur place", des descentes, cela fait partie du chemin.

Sache qu'au bout du compte, tu vas du Soi au Soi, les ondes étaient brouillées et ta nature est pure, innocente, infinie, intemporelle, divine.

Je te vois.
Je te vois à travers ces errances, ces souffrances, ces colères, cette peur et puis
J'ai vu ta joie, ta douceur, ta force, ton partage, ton Amour.

Tu as tout ce qui faut en toi, reste à trouver la clef: dévoiler et se libérer du karma, des schémas, du conditionnement, de l'ego.
Ne te mets pas sous pression pour la trouver, apprécie le chemin.
Sois! tout simplement.
Observe, accepte, et quand le temps sera venu, écloront la lumière, la lucidité, l'acceptation, l'ouverture magistrale de ton être et de ton Cœur.
Le temps viendra quand l'enfant blessé sera devenu mature et reconnaîtra ses responsabilités dans son destin et que le décor de sa Vie a été crée par lui-même.

Sache en fait que tu as jusqu'à la nuit des temps... Alors parfois quand cela t'est possible, prends "cette" Vie avec un sourire, des rires, de la légèreté.

Mon enfant,
Je t'écoute,
Je te comprends
Je te respecte
Je t'estime
J'aime chaque cation, anion, ion de ton enveloppe, je t'Aime
Je suis un autre Toi, In Lakesh.

Je sais que tu fais toujours de ton mieux.



OM, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime... OM

"Plus tu es, plus tu peux devenir, et plus tu peux devenir, plus tu peux être encore. Le plus grand secret, c'est que la vie n'est pas un processus de découverte, mais de création. Tu ne te découvres pas, tu te crées à nouveau. Par conséquent, ne cherche pas à savoir Qui Tu Es, mais cherche à déterminer Qui Tu Veux Être.
Neale Donald Walsch, Conversations avec Dieu"

"L'idéal de la vie n'est pas l'espoir de devenir parfait, c'est la volonté d'être toujours meilleur"
Ralp Waldo Emerson

"Il faut aimer ses peurs et ses impuissances comme autant de jalons, autant d'états passagers de la Lumière qui se révèle en nous."
Daniel Meurois Givaudan, Wésak

dimanche 13 février 2011

Et si notre karma était... un coeur innocent ?



Un ciel bleu ou gris
Un ciel nuageux ou pluvieux
Un ciel voilé ou étoilé
Qu'importe

Un arbre habillé de feuilles vertes
Un arbre s'effeuillant
Un arbre dénudé
Qu'importe

Le décor change inexorablement
Seul les préférences sont
Mais la Nature reste belle,
La Nature reste la même

Cui cui font les oiseaux
Meuhhhhhh font le vaches
Wouf wouf font les chiens
Et OH! oui OHHHHHH! devraient faire et font les Hommes

OH! devant tant de diversité
OH! devant tant de pureté
OH! devant tant de miracles

Et tout cela, sans avoir à vérifier
Si ils ont assez en échange
C'est libre, la Terre appartient à tout le monde
Il suffit juste de laisser un OH se dessiner sur les lèvres

Oui un OH sempiternel
Devant tant de beauté
Un OH
Devant la faculté du Coeur
A rester ouvert

Et c'est cela qui importe
Ce OHHHHH
Devant le spectacle de l'Univers
Devant la bonté, le courage, la foi de ses semblables
Ce OHHHH

Devant un Coeur qui, envers et contre tout,
Reste pur, innocent
Capable de se laisser
Émerveiller
Émouvoir
Caresser

Boom, boom, boom du Coeur humain
Et le Coeur de l'Univers vibre à l'unisson


"Ce n'est pas en premier lieu la beauté des choses ou des êtres qui émeut.
C'est la beauté d'un coeur qui s'émeut et
S'ouvre à la contemplation de ces choses, ces êtres,
C'est la beauté innocente et éternelle du coeur."

mercredi 8 décembre 2010

Déclaration des Droits à l'Amour de l'Homme, de chaque expression de Vie



Une fois que le visage du garçon lui rappelait Kamala plus que d'habitude, Siddharta se souvint tout à coup d'une phrase que la courtisane lui avait dite au temps de leur jeunesse.
Cette phrase c'était:
"Tu ne peux pas aimer", et il en avait convenu, et il s'était comparé, lui, à une étoile et les autres hommes à la feuille qui tombe; ce qui ne l'avait pas empêché de sentir un reproche dans ses paroles.
En effet, jamais son coeur n'avait pu se fondre dans celui d'un être aimé, se donner complètement à lui jusqu'à l'oubli complet de soi-même, jusqu'à faire des folies par amour pour un autre; jamais il n'avait été capable d'une chose semblable et c'était là, croyait-il alors, la grande différence qui le séparait du commun des mortels.
Depuis que son fils était auprès de lui, Siddhartha était complètement devenu, lui aussi, un homme comme les autres ; lui aussi souffrait maintenant pour un autre, s’attachait à un autre, se perdait pour l’amour d’un autre et tombait dans la folie. Une fois dans sa vie, quoique tardivement, il éprouvait cette passion, la plus forte et la plus étrange, il en souffrait, il en souffrait à faire pitié et pourtant il était heureux ; n’aurait-elle pas renouvelé quelque chose en lui, ne l’aurait-elle pas enrichi d’autant ?

Les hommes ! il les considérait maintenant tout autrement qu'autrefois : il les jugeait avec moins de présomption, moins de fierté ; mais en revanche, il se sentait plus près d'eux, plus curieux de leurs faits et gestes, plus intéressé à eux. Quand il lui arrivait de voir passer des voyageurs de condition inférieure, des marchands, des soldats, des femmes de toutes catégories, ces gens-là ne lui semblaient plus aussi étrangers qu'autrefois ; il les comprenait, il comprenait leur existence que ne réglaient ni idées, ni opinions, mais uniquement des besoins et des désirs ; il s'y intéressait et se sentait lui-même comme eux.
Quoiqu'il approchât de la perfection et qu'il portât toujours les traces de sa dernière meurtrissure, il lui semblait pourtant que ces hommes simples étaient ses frères; leurs vanités, leurs convoitises et leurs travers perdaient leur ridicule à ses yeux, ils valaient la peine d'être compris, d'être aimés et même vénérés. L'amour aveugle d'une mère pour son enfant, la sotte présomption d'un père aveuglé par son attachement pour un fils unique, l'irrésistible et folle envie qu'éprouve une jeune femme coquette de se parer de bijoux pour attirer sur soi les regards admirateurs des hommes, tous ces besoins, tous ces enfantillages, toutes ces aspirations naïves, déraisonnables, mais dont la réalisation donne à la vie un si puissant élément de force, ne semblaient plus maintenant aux yeux de Siddhartha choses si négligeables, si puériles; il comprenait que c'était pour elles que les hommes vivaient, que c'était pour elles qu'ils accomplissaient l'impossible, pour elles qu'ils faisaient de longs voyages, pour elles qu'ils s'entre-tuaient, qu'ils enduraient des souffrances infinies, qu'ils supportaient tout; et c'est pour cela qu'il se sentait capable de les aimer; il voyait la vie, la chose animée, l'Indestructible, le Brahma dans chacune de leurs passions, dans chacun de leurs actes.
Ces hommes, ils étaient aimables et admirables dans l'aveuglement de leur force et de leur persévérance. Rien ne leur manquait, et le savant, le penseur, ne leur était supérieur que par une petite, une bien petite chose : la conscience qu'il avait de l'Unité de tout ce qui vit. Et Siddhartha en arrivait même à se demander à certaines heures si ce savoir, cette idée, avait bien toute l'importance qu'on lui attribuait, si lui-même n'était pas peut-être le jouet des hommes-penseurs, des hommes-enfants-qui-pensent. Pour tout le reste les hommes égalaient le Sage et parfois lui étaient bien supérieurs, comme certains animaux nous semblent aussi supérieurs à l'homme, par l'inflexible ténacité qu'ils apportent à l'accomplissement des actes nécessaires à leur vie.

Analyser le monde, l'expliquer, le mépriser, cela peut être l'affaire des grands penseurs. Mais pour moi il n'y a qu'une chose qui importe, c'est de pouvoir l'aimer, de ne pas le mépriser, de ne le point haïr tout en ne me haïssant pas moi-même, de pouvoir unir dans mon amour, dans mon admiration et dans mon respect, tous les êtres de la terre sans m'en exclure.

Chaque pêché porte déjà en soi sa grâce, tous les petits enfants ont déjà le vieillard en eux, tous les nouveaux-nés la mort, tous les mortels, la vie éternelle. Aucun être humain n'a le don de voir à quel point son prochain est parvenu sur la voie qu'il suit : Bouddha attend dans le brigand aussi bien que dans le joueur de dés et dans Brahma attend le brigand. La profonde méditation donne le moyen de tromper le temps, de considérer comme simultanné tout ce qui a été, tout ce qui est et tout ce qui sera la vie dans l'avenir et comme cela tout est parfait, tout est Brahma. C'est pourquoi j'ai l'impression que ce qui est, est bien ; je vois la Mort comme la Vie, le pêché comme la Sainteté, la prudence comme la Folie, et il doit en être ainsi de tout : je n'ai qu'à y consentir, qu'à le vouloir, qu' à l'accepter d'un coeur aimant. J'ai appris à mes propres dépens qu'il me fallait pécher par luxure, par cupidité, par vanité, qu'il me fallait passer par le plus honteux des désespoirs pour réfréner mes aspirations et mes passions, pour aimer le monde, pour ne pas le confondre avec ce monde imaginaire désiré par moi et auquel je me comparais, ni avec le genre de perfection que mon esprit se représentait ; j'ai appris à le prendre tel qu'il est, à l'aimer et à en faire partie, telles sont, ô Govinda, quelques-unes des pensées qui me sont venues.

Extraits de "Siddharta", Hermann Hesse

EN CHACUN DE NOUS SOMMEILLE UN BOUDDHA
DE LA VASE NAIT LE LOTUS

N.B:
Cette déclaration est mise en vigueur depuis la nuit des temps et pour toujours