mercredi 8 octobre 2014

Pourquoi tu vis et où tu vas? Pour et vers la lumière



On t’a fait un monde trop petit pour tes idées,
Pour l’appétit de tes grands yeux écarquillés sur l’infini.

Tu es prisonnière de ta maison, de tes parents,
De cet adulte qui te dit qu’il a raison et qui te ment.

Toi, tu es née pour la folie, pour la lumière
Pour des pays peuplés des rois.


Et tu te demandes dans ta nuit de prisonnière
Pourquoi tu vis et où tu vas
Pourquoi tu vis et où tu vas

Tu n’as pas d’avion, ni de bateau pour t’en aller.
Les illusions qui restent sont un grand radeau
Qui va couler

Et pourtant tu veux, de tout ton corps, de tout ton cœur
Briser enfin le noir et blanc de ton décor
De grandes couleurs.

Toi, tu es née pour la folie, pour la lumière
Pour des pays peuplés des rois.

Et tu te demandes dans ta nuit de prisonnière
Pourquoi tu vis et où tu vas
Pourquoi tu vis et où tu vas

Toi, tu es née pour la folie, pour la lumière
Pour des pays peuplés des rois.

Et tu te demandes dans ta nuit de prisonnière
Pourquoi tu vis et où tu vas.

Toi, tu es née pour la folie, pour la lumière
Pour des pays peuplés des rois.

Et tu te demandes dans ta nuit de prisonnière
Pourquoi tu vis et où tu vas
Pourquoi tu vise t où tu vas

R evol ution SHANTI

Autrefois ces mots naissaient de ma bouche:
S'ouvrir à la Vie, oh que oui! je prends le risque de souffrir

Aujourd'hui et ad vitam æternam, 
ces mots naissent de cette même bouche:
S'ouvrir à la Vie, oh que oui! je prends le risque d’être heureuse

MERCI

lundi 6 octobre 2014

Si...



Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou, perdre d’un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;

Si tu peux être amant sans être fou d’amour,
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre
Et, te sentant haï sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;

Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leur bouche folle,
Sans mentir toi-même d’un seul mot ;

Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;

Si tu sais méditer, observer et connaître
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur ;
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n’être qu’un penseur ;

Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage
Sans être moral ni pédant ; 

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront, 

Alors, les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire,
                            Tu seras un Homme, mon fils. 





Mon coeur, il est sauvage



Mon cœur est téméraire

Mon cœur il est sauvage
Il a compris qu'il était libre
Depuis longtemps

Qu'il suffisait de l'admettre, de le savoir
Mon cœur est un animal