Affichage des articles dont le libellé est souffrance. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est souffrance. Afficher tous les articles

lundi 28 août 2017

"Ne laisse aucune trace de ta souffrance sur cette terre"



" Un vieil homme, un vieux rabbin new-yorkais était venu à Vienne parler de la tradition, dans un grand amphithéâtre de l’université. Il était poignant, il était bouleversant de présence et de lumière. Et à un moment dans les discussions, ne voilà-t-il pas qu’une femme, à ma grande consternation, – (et là aussi c’est une leçon extraordinaire : c’est souvent l’irritation, ce qu’on voudrait à tout prix éviter qui crée un fruit extraordinaire et considérable. Même là, nous n’avons pas à juger de ce qui est bon ou de ce qui ne l’est pas) -, elle a posé une question à cet homme : ‘Pourquoi avez-vous attendu cinquante ans pour revenir dans la ville où vous êtes né ?’

Cette question dans ce qu’elle avait de heurtant, nous a valu cette réponse extraordinaire, et ce vieil homme a dit : ‘Je suis un vieil homme et je vais bientôt faire le passage ; et je me suis demandé dans la profondeur de mon être : qu’est-ce que je pourrais faire pour aider ce monde comme il va ? Qu’est-ce que je pourrais faire encore de ces jours qui me restent à vivre ?’

Et la réponse est venue, fulgurante : ‘Ne laisse aucune trace de ta souffrance sur cette terre, si tu veux vraiment faire quelque chose pour ce monde’. Alors je me suis dit : ‘toute ma vie j’ai essayé de transmuer cette souffrance de la dernière guerre en énergie de vie !’ Mais subitement, une mémoire m’est montée. Quand j’avais douze, treize ans, j’ai été pris à parti par des jeunes nazis qui m’ont jeté des pierres et laissé pour mort sur un pont de la ville. Et alors ce matin, savez-vous ce que j’ai fait, madame ? Avant que la vie ne commence dans cette ville, je me suis rendu sur ce pont et j’ai été retrouvé l’enfant que j’ai été, il était là, il m’attendait. Et je l’ai pris dans sa main, et je le ramène ; et ainsi dans cette ville, il n’y a plus aucune trace de la souffrance du vieux rabbi Scharter’."
Christiane Singer

dimanche 24 juillet 2016

Bonjour poésie, bonjour douceur: Another Earth



Ce serait un exercice difficile d'imaginer que je me trouve ici et que je puisse rencontrer mon double. 
Est-ce que cet autre moi est meilleur que moi? Ai-je des choses à apprendre de mon double? L'autre moi a-t-il commis les mêmes erreurs? 
Ou encore puis-je m'asseoir et avoir une discussion avec moi-même? 
Ça pourrait être intéressant non? A vrai dire c'est ce que nous faisons déjà toute la journée. Nous ne l'admettons pas et nous ne voulons pas trop y penser mais c'est ce que nous faisons. Tous les jours il y a ces petites voix dans nos têtes : 
Qu'est-ce qu'il fait? Pourquoi il fait ça? Qu'est-ce qu'il a pensé? Ai-je dit ce qu'il fallait? 
Dans ce cas là, il existe un autre nous. Richard

It would be very hard to think "I am over there" and "Can I go meet me?" and "Is that me better than this me?" "Can I learn from the other me?" "Has the other me made the same mistakes I've made?" 
Or, "Can I sit down and have a conversation with me?" 
Wouldn't that be an interesting thing? The truth is, we do that all day long every day. 
People don't admit it and they don't think about it too much, but they do. 
Every day, they're talking in their own head. "What's he doing?" "Why'd he do that?" "What did she think?" "Did I say the right thing?"
 In this case, there's another you out there.


Quand les premiers explorateurs ont navigué vers l'ouest à travers l'océan Atlantique, la plupart des gens pensaient que la Terre était plate. La plupart des gens pensaient que si on voyageait assez loin vers l'ouest, on tombait d'une surface plane dans le néant. Tout ces navires voguant vers l'inconnu, ils ne transportaient pas des nobles ou des aristocrates, des artistes ou des marchands. Ils étaient remplis de personnes écorchées par la vie : des fous ! Des orphelins, des repris de justice, des parias ! Comme moi. Rhoda dans sa lettre


When early explorers first set out West across the Atlantic, most people thought the world was flat. Most people thought if you sailed far enough West, you would drop off a plane into nothing. Those vessels sailing out into the unknown, they weren't carrying noblemen or aristocrats, artists or merchants. They were crewed by people living on the edge of life: the madmen, orphans, ex-convicts, outcasts like myself. As a felon, I'm an unlikely candidate for most things. But perhaps not for this. Perhaps I am the most likely.


Ecoute-moi. Garde l'esprit clair Rhoda. C'est aussi simple que ça, et tu connaîtras la paix en toi. Mon enfant ne t'inquiète pas. Apprends à être indulgente envers toi-même.  Purdeep à Rhoda


Listen to me. Keep your mind clear. And that's it. You will have peace of mind. My dear, don't worry. Learn to adjust yourself.


lundi 19 mars 2012

Que la ☼ soit - Gayatri mantra


OM
BHUR BHUVAH SVAHA
TAT SAVITUR VARENYAM
BHARGO DEVASYA DHIMAHI
DHIYO YO NAH PRACHODAYAT

« Au cœur de l'expérience du va-et-vient et de la balance de la Vie,
la nature essentielle irradiant l'existence est l'adorable UN.
Puissent tous les êtres percevoir, par un esprit subtil et méditatif,
la splendeur de la conscience illuminée. »

Le GAYATRI MANTRA est un hymne de 24 syllabes, tiré du Rig Veda (III, 62, 10).
Le terme sanskrit « Gayatri » est formé par deux mots : « ganat » (ou « ganayat »), qui signifie « ce qui est chanté » et « trayate », qui signifie « ce qui délivre ».
En d'autres mots, le Gayatri Mantra est un chant de délivrance.



Atteindre la perte des lignes de peau pour une vie sans limites

OM
मोक्ष