On t’a fait un monde trop petit pour tes idées,
Pour l’appétit de tes grands yeux écarquillés sur l’infini.
Tu es prisonnière de ta maison, de tes parents,
De cet adulte qui te dit qu’il a raison et qui te ment.
Toi, tu es née pour la folie, pour la lumière
Pour des pays peuplés des rois.
Et tu te demandes dans ta nuit de prisonnière
Pourquoi tu vis et où tu vas
Pourquoi tu vis et où tu vas
Tu n’as pas d’avion, ni de bateau pour t’en aller.
Les illusions qui restent sont un grand radeau
Qui va couler
Et pourtant tu veux, de tout ton corps, de tout ton cœur
Briser enfin le noir et blanc de ton décor
De grandes couleurs.
Toi, tu es née pour la folie, pour la lumière
Pour des pays peuplés des rois.
Et tu te demandes dans ta nuit de prisonnière
Pourquoi tu vis et où tu vas
Pourquoi tu vis et où tu vas
Toi, tu es née pour la folie, pour la lumière
Pour des pays peuplés des rois.
Et tu te demandes dans ta nuit de prisonnière
Pourquoi tu vis et où tu vas.
Toi, tu es née pour la folie, pour la lumière
Pour des pays peuplés des rois.
Et tu te demandes dans ta nuit de prisonnière
Pourquoi tu vis et où tu vas
Pourquoi tu vise t où tu vas