(...) La vie fait plus peur que la mort, en fait. C'est une plus grande inconnue.
Je pense que ce voyage sur Terre nous donne un devoir, c'est savoir qui nous sommes!
Chacun dans son intimité, sa solitude. C'est une nécessité que chaque être ressent.
Qui suis-je? Qu'est-ce que je fais sur Terre, que dois-je faire? (...)
On ne peut y arriver dans le bruit, dans le brouhaha.
Parler avec soi, parler avec Dieu, dans le silence et le recueillement est nécessaire, vital. Sinon, nous sommes comme des personnages de roman qui ne comprennent pas ce que veut l'auteur, et la vie s'écrit, semble-t-il, comme à notre insu, et si vite.
La vraie vie, c'est se regarder en face, sans tricher avec soi, écouter la musique qu'il y a en nous... une partition... Nous devons la déchiffrer et y ajouter des paroles, nos paroles.
Aimer? C'est être attentif à la musique de l'autre et traduire ses paroles. Nous vivons en profondeur, tous, la même vie! Une vie d'humain faite de questions.
Dans le recueillement, dans la prière des réponses apparaissent. C'est ainsi pour tous, je le crois.
Un humain égale un humain.
Il ne faut pas faire semblant de n'être qu'un homme parmi les hommes.
Il faut être l'homme unique, sans fausse humilité.
« Soeur Emmanuelle, dans "J'ai cent ans et je voudrais vous dire"
« Je te souhaite la tendre impatience du printemps, la douce croissance de l’été, la maturité silencieuse de l’automne et la sagesse du noble hiver » Ancienne bénédiction irlandaise
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